jeudi 24 janvier 2019

CE NE SONT QUE DES ROSES




""Mon amour, sur l'eau des fontaines mon amour, où le vent les amène mon amour, le soir tombé, on voit flotter des pétales de roses... Mon amour, et les murs se gercent mon amour, au soleil, au vent, à l'averse et aux années qui vont passant depuis ce matin de Mai qu'ils sont venus, et qu'en chantant, soudain ils ont écrit sur les murs, du bout de leur fusil, de bien étranges choses... Mon amour, le rosier suit les traces mon amour, sur le mur et enlace mon amour, leurs noms gravés et chaque été, d'un beau rouge sont les roses... Mon amour, sèchent les fontaines mon amour, au soleil, au vent de la plaine et aux années qui vont passant, depuis ce matin de Mai qu'ils sont venus, la fleur au cœur, les pieds nus, le pas lent et les yeux éclairés d'un étrange sourire... Et sur ce mur lorsque le soir descend, on croirait voir des tâches de sang, ce ne sont que des roses...""

Cliquer illico-presto-derechef sur l'image ci-dessous pour découvrir la vidéo. (réservé exclusivement aux mélomanes avertis). Cela dure 1mn 53... Savourez, vous compterez jusqu'à 113 et ce sera déjà fini... Bonne vidéo et bon week-end mes très chers.

lundi 21 janvier 2019

Oiseaux, Rives, Dérives...


La lumière devient plus vive en janvier au pied des Monts Cévenols. Les eaux denses des rivières  traînent une léthargie saisonnière. Les oiseaux engourdis promènent leur nonchalance de rives en rives. Naissent parfois d'un envol courageux des arabesques à peine nées et déjà évanouies: on se repose bien vite car l'air reste vif sous  le duvet frileux. Le ciel est sans nuage, point de signe avant-coureur de la neige annoncée pour demain. La perturbation contournera peut-être les berges occitanes. L'eau y paresse comme prisonnière entre les ponts. Fugue lente vers un prochain réveil...




""Cela raconte beaucoup de choses une rivière, pour peu que l’on sache l’écouter. Mais les gens n’écoutent jamais ce que leur racontent les rivières, ce que leur racontent les forêts, les bêtes, les arbres, le ciel, les rochers, les montagnes, les autres hommes. Il faut pourtant un temps pour dire, et un temps pour écouter.""(Le rapport de Brodeck - Philippe Claudel)


""C'est bon de rêver, et cela calme la souffrance. Mais ne mêle jamais l'homme à ton rêve, car là où est l'homme, là est la douleur, la haine..."" (La Grève des électeurs - Octave Mirbeau)





""Les souvenirs provoquent parfois beaucoup de chagrin, mais une fois qu’ils ont été réveillés vient ensuite une sérénité très étrange. Parce qu’on a planté son drapeau au sommet du chagrin. On l’a escaladé."" (Du côté de Canaan - Sebastian Barry)


""On n'a pas dans la main tous les oiseaux qui volent sur la rive."" (Proverbe islandais)


""Les matins brumeux ou les après-midi quand le soleil se reflète sur l'eau du nord-ouest, j'essaie d'imaginer où tu en es dans ta vie, ou ce que tu es en train de faire pendant que je pense à toi."" (Sur la route de Madison - Robert James Waller)


""Et si la vie n'était qu'un songe ? Et si les nuages, les oiseaux, la Terre et les autres hommes n'étaient que visions de notre esprit ?"" (La secte des égoïstes - Eric-Emmanuel Schmitt)


""Il lui avait demandé si elle croyait que les oiseaux étaient des présages de bonheur. Je ne sais pas, disait-elle, je pense que c'est en soi un grand bonheur de les voir."" (Les contes - Karen Blixen)


""Je suis né dans un pays de ruisseaux et de rivières, dans un coin de Champagne vallonnée, dans le Vallage, ainsi nommé à cause du grand nombre de ses vallons. La plus belle des demeures serait pour moi au creux d'un vallon, au bord d'une eau vive, dans l'ombre courte des saules et des osières."" (L'eau et les rêves - Gaston Bachelard)


""Le monde moderne n’a pas le temps d’espérer, ni d’aimer, ni de rêver. Ce sont les pauvres gens qui espèrent à sa place, exactement comme les saints aiment et expient pour nous. La tradition de l’humble espérance est entre les mains des pauvres..."" (Enfants humiliés - Georges Bernanos)


""Elle avait de grands yeux verts, très beaux, avec des paillettes d’or sur le pourtour de leur iris. Je me souviens d’avoir pensé que les yeux n’ont pas d’âge, et que l’on meurt avec ses yeux d’enfant, toujours, ses yeux qui un jour se sont ouverts sur le monde et ne l’ont plus lâché.""  (Le rapport de Brodeck - Philippe Claudel)


""Joss dit que ça ne coûte pas cher de rêver. Alors Tom rêve..."" (Tom, petit Tom, tout petit homme - Barbara Constantine)


""J'aurai passé mes jours à regarder le reflet de la vie sur la rivière de papier blanc. Ce n'est pas ce qu'on appelle vivre . C'est beaucoup mieux."" (La grande vie - Christian Bobin)





""Ma vie ne vient à moi qu'en mon absence. Dans la clarté d'une pensée indifférente à mes pensées. Dans la pureté d'un regard indifférent à mes désirs. Ma vie fleurit loin de moi, à l'école buissonnière. Je m'en sépare en allant dans le monde. Je la rejoins en contemplant le ciel. Le ciel matériel, peint en bleu et en or... Les lumières qui y traînent sont des lettres d'amour. Un amour sans appartenance. Sans avidité. Un amour qui ne vous demande rien - sinon d'être là. Qui vous donne l'éternel, en passant."" (Éloge du rien - Christian Bobin)





""Il n'y a pas si longtemps, c'était magnifique d'être le vent. Vous apportiez des senteurs selon les saisons, effeuilliez des roses, courbiez des blés, faisiez faire des loopings aux oiseaux, arrachiez les feuilles mortes, séchiez le linge. C'est aussi vous qui faisiez grincer les girouettes, claquer les oriflammes des champs de bataille et dans certains pays tourner des moulins. Certains jours, plus polisson, vous emportiez les chapeaux et souleviez les jupes mais, surtout, pendant plus de deux mille ans c'est vous qui emmeniez les bateaux. Pas un voyage sur la mer sans vous, pas de Christophe Colomb, pas d'Amérique, pas d'Australie, pas de Polynésie. Jusqu'il y a cent ans, pas un grain de café ni une lettre d'amour qui ne soit arrivé sans votre aide."" (Promenades en bord de mer et étonnements heureux - Olivier de Kersauson)


""Il ne faut point vouloir juger. On peut à peine comprendre son prochain. En se penchant sur son semblable tout n'est que reflets ou leurre, vu que chaque homme a sa vérité propre et qu'aucune vérité n'est de ce monde."" (Bourlinguer - Blaise Cendrars)


""La nature éteint les livres. L'herbe recouvre la pensée. Le vert absorbe l'encre. On traverse une terre comme on épuise un amour. On est changé par ce qu'on traverse. Le paysage afflue dans le corps. Le vent s'engouffre dans le sang. Le ciel remonte au coeur. On regarde des oiseaux qui s'affairent dans un arbre abondant, chevelu. Ils s'appellent, se répondent, le bec éclaboussé d'ombre."" (Éloge du rien - Christian Bobin)


""La solitude, ça ne m'impressionne pas du tout. Au contraire, j'aime bien ça, ça ressemble à la vie réelle. Quand l'instant est grave, important ou difficile, on est seul, toujours."" (Promenades en bord de mer et étonnements heureux - Olivier de Kersauson)


""Après avoir quitté la maison paternelle, j'ai habité ailleurs, mais j'ai fini par revenir ici, sans même m'en apercevoir, comme les saumons reviennent à la rivière où ils sont nés, dans ce quartier où je suis née, où j'ai été élevée."" (Les années douces - Hiromi Kawakami)





""Nous sommes tellement remplis de mots qu'il nous faut absolument parler : comme s'ils étaient des oiseaux à libérer, comme s'il fallait faire le vide avant de laisser venir en nous d'autres mots. Nous parlons, nous parlons : les uns aux autres, les uns contre les autres, les uns des autres. Les mots s'agitent inutilement entre nous. Ceux que nous osons dire, ceux que nous gardons pour nous. Ils sont tous là. Nous les avons sur le bout de la langue, au bord des lèvres, derrière la paroi du front, dans la tête. Souvent nous les avons déjà dits et nous les répétons. Ils ne s'usent pas, ils gardent leur pouvoir de transformer, de blesser, ou d'illuminer."" (Les autres - Alice Ferney)








""Les oiseaux, c'est comme l'amour, ça a toujours existé. Toutes les espèces disparaissent, mais pas les oiseaux. Comme l'amour."" (Le Marin de Gibraltar - Marguerite Duras)


""Demain, nous verrons les côtes de France, si la brume se lève. Un cormoran s’est posé ce matin sur la haute vergue de misaine. J’ai failli écrire « un cormoran de chez nous ». Pourtant ce n’est pas chez moi. Chez moi, il n’y a point de cormoran. Juste des counailles, des freux, des oiseaux noirs au bec tranchant et aux yeux de pierre..."" (L’ombre des voyageuses, Héloïse d’Ormesson - Pierre Pelot)








""Entre un avenir qui n'existe pas encore et un passé qui n'existe déjà plus se glisse une pure abstraction, une sorte de rêve impossible. C'est cette absence haletante que nous appelons le présent. Personne n'a jamais vécu ailleurs que sur cette frontière vacillante entre le passé et l'avenir."" (Jean d'Ormesson - Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit)



""Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver ! Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes, nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes dans le gazon d’avril, où nous irons courir. Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?"" (La mort des oiseaux - François Coppée)


""A quoi bon gémir, ça ne fait pas avancer le schmilblick, on ne gémit que sur soi, sur le temps passé, et le temps passé, on ne peut pas le rattraper, alors à quoi ça sert ?"" (Les yeux jaunes des crocodiles - Katherine Pancol)


""Il faut se débrouiller, Donato. Souviens-toi de cela. Se débrouiller. Ne te laisse pas dire ce qui est illégal, interdit ou dangereux. La vérité, c'est qu'il faut nourrir les siens et c'est tout."" (Le soleil des Scorta - Laurent Gaudé)





""Ils n'avaient rien de plus que les oiseaux de l'air, que les fleurs des champs, et pourtant ils étaient au comble de la joie."" (Harriet Beecher Stowe - La case de l'oncle Tom)





""Laissez-moi vous dire ceci : quand vous rencontrez une personne solitaire, ce n'est pas, quoi qu'elle vous raconte, par goût de la solitude. C'est que, ayant tenté de s'intégrer au monde, le monde continue de la décevoir."" (Ma vie pour la tienne - Jodi Picoult)








""Quand le vent s'est levé et qu'il a couvert le ciel d'un dôme de fumée noire, l'air s'est raréfié, c'était irrespirable de chaleur et de fumée, autant pour nous que pour les oiseaux, et ils tombaient en pluie à nos pieds."" (Il pleuvait des oiseaux - Jocelyne Saucier)





""Adèle était un de ces passereaux qui, après avoir été trempés comme une soupe par un orage en restant à découvert sur une branche, se secouent en battant des ailes et redeviennent plus secs qu'avant."" (Le tailleur gris - Andrea Camilleri)








""Des mois passent, des saisons entières. J'ai beau être jeune, la vie qui m'attend me fait l'effet d'être une étendue sans fin d'eau glacée, d'une profondeur insondable où aucun plongeur n'irait s'aventurer."" (Et devant moi, le monde - Joyce Maynard)





""Avant d'être enfermé, mon père disait souvent qu'on ne pouvait pas apprendre à danser à quelqu'un. Il avait raison : c'est la même chose pour faire des plongeons ou écrire des poèmes, on doit les découvrir tout seul. Il y a des gens que vous pouvez entraîner toute la vie, ils ressembleront toujours à un roc quand ils se jettent dans l'air, ils ne pourront jamais faire une chute comme un fruit qui s'envole."" (Dai Sijie - Balzac et la petite tailleuse chinoise)






""C'est cela la vraie solitude : se retrouver seule et apprendre à s'estimer, avancer dans le vide sans autres encouragements, sans autres applaudissements que ceux que l'on s'accorde dans le silence effroyable du tête-à-tête de l'âme."" (Embrassez-moi - Katherine Pancol)


""Seuls sur terre ne s’ennuient jamais les gens qui regardent en l’air, les amis des tours et des oiseaux, des cimes, des toits, et des nuages ; les amis des flèches et des fumées, des cheminées, des coqs, des croix et des girouettes. Ils trébuchent en marchant, et cependant ce sont eux les vrais voyageurs. Le vent emplit leurs mains de hannetons et de feuilles. L’espace décolore leurs yeux. Ils n’ont pas d’âge, puisqu’ils ne savent jamais à quel moment ils marchent vers les cimetières, et quand ces astrologues tombent dans les puits, Dieu permet qu’ils y retrouvent encore le ciel."" (Si je devais - Germaine Beaumont)





""Il y avait peu d'étrangers dans la ville. C'est étonnant un étranger. A travers le jardin, par dessus le mur des courettes, du haut des toits en terrasse, nos voisins arméniens nous observaient. Gentiment. Pendant nos absences, il arrivait qu'un balai mystérieux nettoie notre maison ou que des mains invisibles posent sur notre table un bol de soupe amère."" (L'Usage du monde - Nicolas Bouvier)





""Dans ma patrie, les rivières sont des témoins. Elles ne cachent rien. Elles viennent des hautes montagnes. Tantôt elles chantent. Tantôt elles crient, parfois elles pleurent en silence avec nous. Parfois elles sont douces, parfois coléreuses, parfois elles apportent des fleurs. Parfois aussi un cadavre. Les rivières sont des rivières, qu'elles coulent ici ou dans mon pays."" (Les Jeunes Filles et les partisans - Kader Abdolah)





""Au fond, voilà pourquoi j’ai voyagé à pied : par simple amour du vent et de la terre. Pour être seul aussi – c’est si bon d’être seul – tout seul, sur un plateau, dans une gorge, au bord d’une rivière ; et pour aller justement où personne ne va jamais et qui est quelquefois lieu caché plein de merveilles… Les plus humbles me sont les plus chères. J’y tiens (et cela depuis mon enfance) par un goût que j’ai, inné, obsédant, de la vie secrète des hommes et des choses."" (Un rameau de la nuit - Henri Bosco)


""Quels sont les plus jolis oiseaux ? demandait-on à la corneille. Ce sont mes petits, répondit-elle."" (Proverbe turc)


""Ne pleurez pas, chers parents… Vous serez auprès de moi quelquefois… Cela me suffira pour vivre… Avec de la tendresse autour de soi, on n’est pas incapable de vivre… Il n’y a que les âmes tout-à-fait seules qui aient besoin de mourir…"" (Au large de l'écueil - Hector Bernier)





""Rappelons-nous nos beaux jours, les jours où nous étions gais, où nous étions plusieurs, où le soleil brillait, où les oiseaux cachés chantaient après la pluie, les jours où nous nous étions promenés dans le jardin. Le sable des allées était mouillé, les corolles des roses étaient tombées dans les plates-bandes, l'air embaumait. Pourquoi n'avons-nous pas assez senti notre bonheur quand il nous a passé par les mains? Il eût fallu, ces jours-là, ne penser qu'à le goûter et savourer longuement chaque minute, afin qu'elle s'écoulât plus lente. Il y même des jours qui ont passé comme d'autres, et dont je me ressouviens délicieusement."" (Novembre - Gustave Flaubert)


""La dernière nuit, il n'y a qu'à moi qu'il est venu dire adieu : on ne se reverra plus jamais , qu'il m'a dit. Je ne lui en ai pas fait reproche. Quand un homme va au-devant de la mort, on n'a pas le droit de l'arrêter."" (Iouri Tynianov - La mort du Vazir Moukhtar)


""Des villes, et encore des villes. J'ai des souvenirs de villes comme on a des souvenirs d'amour : à quoi bon en parler ? Il m'arrive parfois, la nuit, de rêver que je suis là, ou bien là, et au matin je m'éveille avec un désir de voyage."" (Les Poésies de Barnabooth - Valery Larbaud)





""Nous avons tous un goulag intime, au fond de nous une injustice qui ne sera jamais digérée. Nous sommes tous des Russes amnésiques."" (Au secours pardon - Frédéric Beigbeder)


""Non, le temps ne passe pas. Il arrive qu’il disparaisse, pour mieux réapparaître là où on ne l’attend pas. Le temps se replie sur lui-même, puis se détend jusqu’à la transparence, plus loin d’une chose, trop près d’une autre, limpide comme une méduse. Le temps avance comme ça, contracté, déplié, invisible, urticant."" (Isabelle Sorente - La faille)



""Quand on est seul, on se prend trop au sérieux. C'est le terrible danger de la solitude."" (Mudwoman - Joyce Carol Oates)


""Je viens du pays des dieux, répliqua-t-il, le visage soudain illuminé. D'Argentine. Là où le soleil est une orange géante et où le ciel est si vaste qu'il est un reflet du paradis."" (L'arbre aux secrets - Santa Montefiore)


""Nous avions besoin d'oubli, tous les deux, de gîte d'étape, avant d'aller porter plus loin nos bagages de néant. Deux êtres en déroute qui s'épaulent de leur solitude."" (Clair de femme - Romain Gary)


""La vie est un cheval. Un cheval furieux, un cheval espiègle ou un cheval docile. A chacun d'en décider, mais pour avancer, il faut l'enfourcher."" (Les trois vies d'Antoine Anacharsis - Alex Couseau)


""Ce qui fait se déplacer la route? C'est le rêve. Aussi longtemps que nous rêverons, la route demeurera vivante. C'est à cela que servent les chemins, à nous faire parents de l'avenir."" (Terre somnambule - Mia Couto)





""Un jour, alors qu'on n'avait plus d'espoir de la trouver, la source est là, au bout du sentier. La voix parle clair. La semi-obscurité a fait place au jour. L'être sait de toute certitude qu'il a vaincu la peur. Qu'il n'a plus à chercher."" (Accueils - Charles Juliet)

Marcel AZZOLA a tiré sa révérence aujourd'hui. Un aller simple vers le paradis de l'accordéon. Salut l'Artiste.



Voilà pour cette promenade hivernale en Haut-Gard, sur les rives du Gardon alésien. Toutes ces photos ont été prises ces trois derniers jours dans la Capitale des Cévennes. Merci aux auteurs pour ces belles citations. Merci à vous d'être fidèles aux SENTIERS NOMADES. Bonne semaine et bon Janvier mes très chers.