jeudi 1 novembre 2018

Les RUINES de l' OUBLI





























































































































































Chaque passage au pays natal nous ramène vers les vieux murs d'un Palais du siècle dernier: les RUINES de l' OUBLI, aux confins de la Youssoufia et du Pays Doukkala. Ici, les plus jeunes ignorent ce passé où la richesse, le faste des fêtes côtoyait la pauvreté alentour. Les anciens s'en souviennent parfois, ou préfèrent oublier le plus souvent. Oublier ces temps d'une abondance bâtie autour du dénuement.  Chaque année, un mur se lézarde, une colonne du Palais s'effondre, des zelliges se brisent... Dans une pièce, des fauteuils d'avion ont servi de dernier mobilier. Un livre, quelques photos, un exemplaire du "Monde" du samedi 30 Juin 2007, ont échappé à l'appétit des petits écureuils de barbarie qui préfèrent les amandons d'arganes... L'année suivante, les derniers occupants ont été happés par le temps. À Marrakech, les héritiers eux-mêmes semblent vouloir oublier les RUINES de l' OUBLI... ""Les hommes peuvent être les artisans de leur ruine dans la réussite comme dans la déconfiture. La richesse oblige ou afflige"" (Pascal Bruckner - La sagesse de l'argent) Demain, les SENTIERS NOMADES nous conduiront jusqu'à l'ancienne MOGADOR, la belle et captivante ESSAOUIRA. Amitiés, gros bisous et bon Novembre à vous tous.

9 commentaires:

Karine Debelle a dit…

La splendeur des zelliges d'une époque oubliée, elle semble lointaine et pourtant.....La nature seule demeure intacte et reprend ses droits petit à petit pour notre plus grand plaisir! Merci et bravo my Chiloe pour toutes ces belles images!

Anonyme a dit…

En admirant ces photos j'ai pensé "Grandeur et décadence" mais décadence ne convient pas, tant la beauté du lieu, ses vestiges et les ruines de ce palais sont riches ! Les Ruines de l'Oubli sont donc inoubliables, elles sont belles, colorées et artistiques, comme des puzzles à reconstituer pour composer une magnifique œuvre architecturale. Même le petit écureuil et sa belle queue en panache, est royal !!! Merci pour le plaisir et bonheur procurés tout au long de ces Sentiers Nomades ... 💙💙💙

Ghislaine a dit…

Magnifique ! Vous nous faites découvrir tout ce que les touristes ne voient pas! Mogador a été portugaise si je ne me trompe ou était-ce El Jadida? Ces ruines c est bien de l art arabe avec ces zelliges! Ça n a pas l air si ancien d après les couleurs encores très vives!bravo ! Le petit écureuil est adorable. J ai aperçu comme une tête de renard au milieu des pierres. Était ce un renard mort ou une image dessinée par les variations de la roche?
Bonne suite de voyage!
Ghislaine

Ghislaine a dit…

La tête de renard est sur la troisième photo avant la fin, à gauche

Anne a dit…

Les ruines de l'oubli. Quel beau nom ! Quelles belles photos.
Merci. Anne

Claudine SAUVIGNON a dit…

Que de beautés dans ce travail des zelliges et ces stucs, l'harmonie des colonnes, l'esthétique des couleurs devaient faire de ce palais une merveille, les vestiges restants réussissent, dans les débordements de la nature, à frapper l'oeil du visiteur qui peut ainsi presque le reconstituer. Un grand merci pour cette découverte. CLAUDINE

Unknown a dit…

Très beau titre trouvé,quel dommage d'avoir laissé ce magnifique et immense palais tomber en ruine, les vestiges sont superbes, riches et lumineux. Tu as le chic pour nous faire découvrir de belles choses assez extraordinaires. Bravo et merci à vous deux. Jeannot

Régine a dit…

Quelle beauté ! Grâce à vous le palais est sauvé de l'oubli. Régine

thierry.tiof a dit…

Merci my Karine, merci Marie, royal ton commentaire, touché je suis, merci chère Ghislaine, oui Essaouira a été portugaise, comme El Jadida où on peut visiter une magnifique citerne, le fennec-fossile a dû prendre la poudre d'escampette en voyant mon appareil photo, merci Anne, merci Claudine, merci Jeannot, gros bisous à vous deux, merci Régine, des gros bisous à vous tous, beau novembre et à très vite.